Ainsi la tragédie selon Nietzsche naît de la réconciliation des deux divinités adverses. Une vision plastique éternellement calme se dégage de l’océan musical passionnément agité.
Ce que Nietzsche pensera toujours, c’est que le monde du désir, de la volonté et de la passion nous initie plus profondément à la réalité et à la vie que le monde de la clarté logique et du rationalisme socratique.
… il est l’homme de son pays et de son temps, le fils de cette Allemagne qu’une pente invincible ramène toujours au culte de l’irrationnel et de la vitalité.
… le cri de ralliement des énergies nationales autour du maître de Bayreuth, et cette idée que l’Allemagne nouvelle, née de la victoire en 1871, est appelée à prendre la tête des nations européennes en recréant, pour la première fois depuis l’effondrement de la civilisation grecque, un monde de beauté mystique et musicale, de poésie tragique et de grandeur.
(Geneviève Bianquis)
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