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jeudi 16 avril 2020

Notes sur quelques pays arabes

Le Qatar 
Avait refusé en 1971 de participer à la création des Emirats Arabes Unis.
A diversifié son économie pour ne pas dépendre du voisin saoudien : finance internationale, football, tourisme de luxe.
A fait d’Al Jazeera le plus grand média arabophone.
A financé le Croissant Rouge, concurrençant ainsi l’humanitaire islamique saoudien.
A fait bon accueil aux Frères musulmans, gagnant en popularité auprès des Palestiniens et du Hamas, qu’il a subventionné.
En 2013, l’émir Tamim prend le pouvoir contre son père. Il accélère cette politique. 
Axe profrériste avec la Turquie.

L'Arabie Saoudite
Dans les années 60, l’Arabie Saoudite avait accordé refuge à des milliers de Frères musulmans persécutés par les régimes nationalistes du monde arabe. Elle les avait intégrés aux structures de l’Etat saoudien : universités, instituts religieux, mosquées, ministères. 
En 1990, quand le roi Fahd a fait appel aux Etats-Unis pour protéger le royaume contre l’Irak, les Frères musulmans se sont opposés frontalement à la famille royale. Une féroce répression cassa le mouvement en 1995. 
Une méfiance profonde s’installa entre les islamistes et le régime saoudien.
Si l’Iran ne peut l’emporter face à une vaste alliance militaire occidentale, l’Arabie Saoudite, avec 33 millions d’habitants ne peut vaincre 83 millions d’Iraniens éduqués et idéologisés.

Les Émirats Arabes Unis
L’un des premiers pays à avoir tiré le signal d’alarme sur les groupes islamistes et l’utilisation de la religion en politique. Ont adopté une attitude ferme vis-à-vis des Frères musulmans, qui appellent à un régime totalitaire. "Les pays européens et les Etats-Unis n’ont pas compris que les groupes politico-religieux sont encore pires que le terrorisme".

L'Irak
Un Irakien sur 5 vit sous le seuil de pauvreté. Alors que le pays est potentiellement riche.
Après Saddam Hussein, avec l’appauvrissement et la montée du fanatisme religieux chiite, la démographie a crû : 60% de la population a moins de 25 ans.
62% de la population active est fonctionnaire. Les places sont attribuées selon des critères confessionnels et partisans (aux chiites pro-iraniens).
Haine de l’Iran et rejet des Etats-Unis.

La Syrie
Les Russes y sont intervenus depuis 2015 à un coût (3 millions d’€/jour) quatre à cinq fois moindre que les Etats-Unis, en engageant 4 à 5000 hommes et une soixantaine d’aéronefs.
Parmi les 5 millions de Syriens qui ont quitté le pays, beaucoup envoient de l’aide qui ne parvient plus à destination du fait de la crise économique et financière que connaît le Liban, qui constituait un « hub » bancaire indispensable. Les avoirs présents au Liban (environ 50 milliards de $) sont gelés.