Nombre total de pages vues

Affichage des articles dont le libellé est Création. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Création. Afficher tous les articles

lundi 15 mars 2021

La bonne blague de l'origine accidentelle du monde

Si toute l'énergie libérée par le Big Bang était plus faible d'une infime fraction, la matière retournerait en arrière et s’effondrerait en un gigantesque trou noir. Si elle était légèrement plus forte, la matière se disperserait si rapidement que les galaxies ne pourraient même pas se former. Pour que l'univers puisse se dilater d'une manière ordonnée cette énergie doit être une précision de 10120.


Ce qui veut dire qu'à une infinie fraction près, l’univers n'aurait pas eu la possibilité d'abriter la vie. Il aurait reculé vers un monumental trou noir ou se serait dispersé sans former de galaxies. La probabilité est équivalente à celle qu’une flèche lancée au hasard dans l'espace atteigne une cible d'un millimètre de diamètre dans la galaxie la plus proche.


Le plus extraordinaire, c'est que seule l’énergie rigoureusement nécessaire à l'organisation de l'univers a été libérée. C'est-à-dire l'énergie strictement indispensable pour qu'il puisse exister.


À mesure que l'univers se dilatait, la température a baissé, permettant au quarks et aux antiquarks de former de plus grandes particules, appelées hadrons, mais qui continuaient à s'anéantir entre elles. Ainsi se sont créées la matière et l'antimatière. Comme les quantités de matière et d’antimatière était identiques, et qu'elles s'annihilaient mutuellement, l’univers se réduisait à cette énergie et à ces particules éphémères, sans la possibilité que se forme une matière durable. 

Et pourtant, pour une raison très mystérieuse, la production de matière a commencé à être légèrement supérieure à celle de l'antimatière. Pour 10 000 millions d’antiparticules, 10 000 millions et une particules étaient produites. C'est précisément cette particule rescapée, en se rassemblant avec les autres rescapées dans les mêmes circonstances, qui a formé la matière.