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dimanche 21 juin 2020

Pépites V

« Les jeunes gens se fatiguent, se lassent, et les athlètes s’effondrent, mais ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles ; ils prennent leur essor comme des aigles, ils courent sans se lasser, ils avancent sans se fatiguer. »
(Isaïe, 40, 25-31)

« Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau léger. »
 (Matthieu, 11, 30)

« Depuis le temps de Jean Baptiste jusqu’à présent, le Royaume des Cieux subit la violence, et des violents cherchent à s’en emparer »
 (Matthieu, 11, 13)

« Quand il faut se combattre soi-même et laisser Dieu le maître du terrain, cela ne se fait pas en un jour : il y faut bien des années. Laissez croître votre intérieur, et par là vous remédierez à tous vos autres maux. (…)
Il n’y a rien à faire qu’à se laisser conduire de moment en moment par la Providence, sans vouloir rien savoir et connaître de l’avenir. Laissons-nous conduire en enfants, et abandonnons à Dieu toutes nos entreprises, sans vouloir avoir aucune assurance du succès ; car lorsque l’âme est bien abandonnée, Dieu fait des miracles de Providence ; mais lorsqu’on veut des certitudes, on est souvent trompé. »
 (Madame Guyon, « lettres chrétiennes et spirituelles », XVIIIè siècle)

« Lorsque Notre Seigneur dit qu’il faut prier sans cesse, il n’a pas voulu commander une chose impossible : il ne s’agit pas de la prière vocale, qui ne peut être continuelle, ni de la méditation, qui ne peut pas non plus être perpétuelle. Il y a une prière qui peut se faire en tout temps, en tous lieux, que rien ne peut interrompre, cette prière est une tendance perpétuelle du cœur vers Dieu. »          
(Madame Guyon, « Vie intérieure »)

« … ce que Jésus inscrit dans l’histoire, c’est la pauvreté de Dieu (…) il est vidé radicalement de ce moi possessif dont nous sommes tous malades (…) il est radicalement incapable de rien posséder et surtout radicalement incapable de se posséder (…) c’est cela qui est unique, ce vide infini qui est le caractère essentiel de l’humanité de Jésus-Christ. »
(Maurice Zundel, Conférence au Cénacle de Genève, février 1966)

« Tout commence avec une étoile, un signe déchiffrable dans la culture qui était la leur. Signes qui peuvent être pour nous de différentes natures : témoins du Christ, intuitions profondes, événements bouleversants etc… qui nous lancent ou nous relancent dans notre quête de Dieu. Ce qui suppose d’être à l’écoute, en attente, et non simplement satisfaits et somnolents. Mais ces signes ont en commun d’être fragiles, insuffisants en eux-mêmes. Le recours à l’Ecriture nous est alors indispensable, comme aux Mages. Car c’est elle qui peut éclairer ce qui pour nous a valeur de signe, elle qui peut orienter notre quête, lui évitant de s‘enliser. Au bout d’un chemin qui suppose confiance, abandon, « exode », peut-être aurons-nous comme les Mages la joie de découvrir ou redécouvrir le Christ, de nous prosterner devant lui et de lui offrir nos présents ? Encore faut-il que nous acceptions - dans la foi - de reconnaître la lumière du Dieu ineffable, tout à la fois voilée et dévoilée dans l’humanité du Christ, et que nous consentions à poursuivre le chemin jusqu’à la claire vision. »
(Emmanuelle Billoteau, ermite bénédictine, in « Prions en Église », janvier, 2004)

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