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mardi 20 avril 2021

Les catholiques aux Etats-Unis

Selon l’historien John Higham, l’anticatholicisme est « la plus ancienne » et - dans l’Amérique des premiers temps - la plus puissante des traditions anti-étrangers.


Depuis un siècle, les catholiques représentent entre 20 et 25 % de la population des États-Unis.

75 millions.


Géographiquement, ils résident principalement dans deux grands pôles : le Nord-Est (ils représentent 42 % de la population dans le Rhode Island, 33 % dans le Connecticut, 31 % dans le New Jersey, 28 % dans l’Illinois) et le Sud (34 % de la population au Nouveau-Mexique, 28 % en Californie, 26 % en Louisiane ». 




Sur le plan ethnique, près de 58% des catholiques américains sont blancs (contre 87% au début des années 1990), 35 % sont des latinos, et seulement 3 % des noirs.

Ils sont plus pauvres et moins éduqués que le reste de la population.

Leur pratique religieuse est globalement élevée : 39 % vont à la messe au moins une fois par semaine.

Ils se situent sur toutes les nuances du spectre électoral.

44 % votent pour les démocrates, 35 % pour les républicains.

1513 : Juan Ponce de Leon découvre la péninsule floridienne le dimanche des Rameaux. Le nom de « Floride » renvoie à la fête liturgique des Rameaux, les « Pâques fleuries ».

1534 : deux navires quittent le port de Saint Malo chargés de 60 hommes. Ils sont « au service du roi François Ier sous la charge du capitaine Jacques Cartier », âgé d’une quarantaine d’années. Deux ans plus tôt, Cartier avait plaidé devant le roi, à l'occasion d'une visite en Bretagne, le principe d'une expédition dans le nord de ce Nouveau Monde découvert, moins d’un demi-siècle plus tôt, en 1492, par Christophe Colomb. François Ier voit les fabuleuses cargaisons d’or que rapportent du Mexique les galions de son grand rival, le Habsbourg Charles Quint, roi
d'Espagne et empereur du Saint Empire romain germanique. La monarchie portugaise, elle aussi, s'est lancée à l'assaut de ce Nouveau Monde débordant de richesses. Trois semaines après leur embarquement, les deux navires parviennent au large de Terre-Neuve. La présence des glaces les oblige à mouiller une dizaine de jours. Puis ils remonte vers le nord. Première déception, ce littoral est stérile. Ils
mettent le cap au sud, et découvrent le littoral de l’actuelle Île-du-Prince-Édouard : des paysages riants, comme les plus belles campagnes de France. Au nord-est de l'actuel Québec, à l'entrée méridionale de l'estuaire du Saint-Laurent, ils érigent une croix haute de plus de 9 mètres, sur laquelle sont placés un écusson de trois fleurs de lys et une inscription gravée : « vive le roy de France ». Deux Iroquois sont embarqués, dont le fils du cacique. On leur apprendra le français et ils serviront de guides. En septembre, les navires sont de retour à bon port sur les quais de Saint-Malo. Avec Cartier, commence l'empire français en Amérique du Nord. Suivront deux autres expéditions.

1535 : deuxième expédition avec une centaine de marins encadrés par quelques gentilhomme. Ils vont débarquer  au lieu où se trouve l'actuel ville de Québec, et y ériger un fortin pour y passer l'hiver. Une mystérieuse maladie s’abat sur la colonie. Ce mal inconnu est le scorbut, dû au manque de vitamine C. 

1541 : lors de la troisième et dernière expédition, Jacques Cartier trouve au bord du fleuve Saint-Laurent « des feuilles d’un or fin aussi épaisse que l’ongle », puis « des pierres comme diamants » qui luisent « comme des étincelles de feu ». Enfin, l'eldorado !  A leur retour au printemps 1542, la désillusion sera cruelle. À Paris, les joailliers du roi se gaussent. L’or n'est que du mica, les diamants ne sont que du quartz… L’expression « faux comme des diamants du Canada » passe dans la langue. Humilié, Cartier finit ses jours à Saint-Malo où il meurt de la peste en 1557.

1565 : la première église est construite dans le fort de San Augustine, sur la côte orientale de la Floride.


1607 : la Virginie est fondée et nommée ainsi en l’honneur de la reine Elisabeth Ier surnommée la « reine vierge ».

1608 : la ville de Québec est fondée. 

1632 : la colonie de propriétaires du Maryland est fondée par une charte royale accordant territoire, autorité et pouvoir à la famille de Sir George Calvert, premier baron de Baltimore, du nom de l’une des propriétés familiales situées en Irlande. Autrement dit, le Maryland appartient à la famille Calvert, une riche famille de la très haute aristocratie anglaise, proche de la cour et des monarques anglais. Le chef de famille est lord Baltimore. L'autre singularité de la colonie et que la famille est catholique.


1634 : une petite troupe, avec trois religieux jésuites (dont, débarque dans la baie de Chesapeake et fonde la ville de St Mary’s, au nord de l’embouchure du Potomac. La principale menace pour la jeune Fondation n'est pas l'hostilité des Amérindiens, mais la colonie voisine de Virginie, très anglicane, qui voit d'un mauvaise œil l'arrivée de colons catholiques anglais.


1644 : guerre entre les deux colonies, autour de la baie de Chesapeake.

1645 : St Mary’s, la capitale du Maryland, est prise par un capitaine anglais, Richard Ingle, qui tient à la fois du puritain… et du pirate. Il pille la province, renvoie le père White enchaîné à Londres, emprisonne les catholiques.


1656 : naissance de Kateri Tekakwitha dans un village iroquois de l’actuel Etat de New York. Elle est baptisée à l'âge de 19 ans. Fille de chef, elle refuse d’être mariée, et convertit celui qu’elle devait épouser. Malade, elle s'éteint à 24 ans. Elle est canonisée en 2012 par Benoît XVI. C’est la première « native » et la première femme laïque née en Amérique du Nord à être canonisée.


1657 : Cromwell confirme les Calvert comme propriétaires du Maryland. Ils jugent les puritains du Maryland extrémistes.


1666 : le père Marquette, un jésuite français, arrive au Canada. Son épopée est un mythe fondateur, non seulement du catholicisme nord-américain, mais plus largement de la région des Grands Lacs. Avec une douzaine de personnes, il descend jusqu'à la confluence de l'Arkansas et établit la première mission jésuite au sud des Grands Lacs, dans l'actuel état de l'Illinois.

1674 : création du premier évêché catholique de l'Amérique du Nord, avec comme titulaire Saint François de Laval. Le diocèse de Québec est alors aussi étendu que le continent nord-américain, jusqu'à la création en 1789 du diocèse de Baltimore. 

Avec Cartier s'implante donc en Amérique du Nord le catholicisme français. Les missionnaires français évangélisent le Canada, l’Acadie et la vallée du ministre du Mississippi, jusque dans le nord des actualités de New York, du Massachusetts, du Vermont et du Maine.


1680 : après presque 80 ans de domination incontestée, les Espagnols sont chassés de la région du Nouveau Mexique lors de la « révolte des Pueblos », soutenue par les Apaches. 400 Espagnols sont tués, dont une vingtaine de religieux franciscains ; les quelques 2500 soldats et les religieux doivent alors se réfugier au Mexique.

1688 : une succession de coups politiques permet aux protestants du Maryland de réduire le pouvoir et l’influence du catholicisme. Les catholiques perdent leur droit de vote à l'assemblée coloniale ; les prêtres catholiques, jésuites essentiellement, sont expulsés, à l'image de ce qui se passe dans les autres colonies anglicanes ou puritaines ; toute célébration catholique publique est interdite. Les catholiques du Maryland migrent alors vers le New Jersey et la Pennsylvanie voisine ou les Quakers sont plus tolérant.


1708 : les catholiques ne représentent plus qu’à peine 10% de la population du Maryland. Ils sont obligés de célébrer le culte dans la plus stricte intimité familiale.


1712 : l’héritier de la famille Calvert se convertit à l’anglicanisme. Le catholicisme demeure alors ce qu’il n’avait cessé d’être : la religion de l’ennemi français et espagnol.


1769 : la mission de San Diego de Alcala est la première d’une chaîne de 21 missions reliées par le Camino Real, la route historique des missions espagnoles de Californie.


1775 : la guerre éclate entre les 13 colonies britanniques et la métropole.


1776 : les délégués des 13 colonies réunis en congrès à Philadelphie proclament le 4 juillet une Déclaration d’indépendance. Ce texte fondateur est rédigé principalement par Thomas  Jefferson, qui deviendra le troisième président des Etats-Unis.


1781 : fondation de la ville de Los Angeles.


1783 : fin de la guerre. Avec le soutien de la France de l'Espagne, les jeunes États-Unis obtiennent la reconnaissance internationale de leur indépendance. 


1784 : le jésuite John Carroll écrit l’Address to the Roman Catholics of the United States of America pour dire que l’Etats-Unis doivent devenir le lieu d’une tolérance effective entre les diverses dénominations religieuses et que le catholicisme a toute sa place dans la jeune nation. C’est un réponse aux allégations d’un autre jésuite, Wharton, passé à l’Eglise épiscopale, selon qui l’Eglise catholique est l’ennemie des libertés chèrement acquises par le peuple américain. Carroll est né dans le Maryland. C’est le fils d’un riche marchand irlandais. A 12 ans, il est envoyé en France. Il entre ensuite au noviciat jésuite, étudie en Belgique, où il est ordonné prêtre en 1761. En 1773-74, quand la Compagnie est supprimée par Clément XIV, il retourne dans son Maryland natal, où il fonde une paroisse.

1787 : adoption d’une nouvelle constitution, non plus confédérale, mais fédérale, c'est-à-dire plus centralisée. Certains États estiment la nouvelle constitution trop limitative des libertés publiques et rechignent à y adhérer.


1789 : Carroll fonde l’université de Georgetown à Washington.


1790 : Carroll est ordonné évêque en Angleterre en 1790 et le premier évêché est créé à Baltimore.


1791 : une liste de dix amendements, le Bill of Rights, est ajoutée. Le premier de ces amendements est fondamental : il fonde la laïcité américaine, rend constitutionnelle, à l'échelle fédérale, la séparation des églises et de l'État et assure la liberté religieuse. Son texte en est très bref : « Le Congrès ne fera aucune loi qui touche l'établissement ou interdise le libre exercice d'une religion, ni qui restreigne la liberté de la parole ou de la presse. »


1806 : Carroll lance la construction de la première cathédrale du pays. L’architecte est le même que celui du Capitole de Washington D.C.


1825 : le prêtre lyonnais Odin est accueilli parmi les tribus de l’Arkansas. Les chefs veulent absolument une « robe noire » pour apprendre la prière et l’agriculture. Odin rencontre les descendants des tribus évangélisées par les franciscains espagnols et se soucient des 20 000 Indiens de la région. Parmi ceux-ci, les féroces et cruels Comanches. En Louisiane, les missionnaires sont aussi révoltés par la condition des noirs. Mais bridés par la mauvaise volonté des planteurs et fragilisés par leur statut d’étranger, ils ne se risquent pas à intervenir, du moins avant la Guerre de Sécession.


1836 : la province du Texas fait sécession du Mexique et devient la République du Texas. Fort Alamo, qui est en fait une mission, devient le symbole de la résistance des « Texans » contre l'armée mexicaine. En peinture ou au cinéma, les ruines missionnaires deviendront un décor de théâtre pour signifier le vieil Ouest. La « mission espagnole » est souvent représentée en ruines pour symboliser l'échec du modèle espagnol lui-même.


1840 : le père Pierre-Jean De Smet, d’origine belge, répond à l’appel des Têtes-Plates et part pour les Rocheuses. En dix ans, la tribu a envoyé quatre députations à Saint-Louis, à l'époque capitale de la « frontière ». Les Indiens n'ont pas hésité à parcourir plus de 4000 km et à braver les dangers du voyage pour inviter une « robe noire ». À 20 ans, De Smet avait quitté clandestinement le port d'Anvers pour échapper à la vigilance de la police protestante. À peine débarqué aux États-Unis, il était entré chez les jésuites dont l'ordre venait juste d'être rétabli par le pape Pie VII en 1814.

1845 : début de la Grande Famine en Irlande, qui accélère l’immigration aux Etats-Unis. Au XIXe siècle, avec 8 millions d'habitants, l'Irlande, au regard de sa superficie, est l'un des pays d'Europe parmi les plus peuplés. Une densité qui, dans un contexte politique et économique aggravé par la présence anglaise, rend l'accès au marché du travail difficile. C'est le mildiou, une bactérie qui rend inconsommable les pommes de terre, base du régime alimentaire des paysans irlandais, qui est la cause principale de la Grande Famine qui fera plus d'un million de victimes. Près de 2 millions de personnes, surtout les pauvres et parmi eux beaucoup de femmes, migrent alors vers les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada et l'Australie.


1848 : au terme d'une guerre d'acquisition territoriale, les États-Unis s’emparent de toutes les provinces septentrionales de la république mexicaine voisine. En Californie, on découvre des filons d’or. Ici aussi il y a une imagerie culturelle, mais plus romantique et inversée : celle d’un âge d’or, avant le règne de l'avarice et du capitalisme aurifère, où l'aristocrate espagnol, fin escrimeur et joueur de guitare, rusé renard (« zorro » en espagnol), défend les « bons Indiens » protégés par les « bons moines ».


1851 : pic de l’immigration irlandaise aux Etats-Unis. Détestés par le « Klan », tenue pour être, avec ferveur, opposés à la prohibition, considérés comme hostiles par principe aux valeurs américaines, les Irlandais doivent se battre pour obtenir la création de leurs écoles et la reconnaissance réelle du pluralisme religieux, catholicisme compris. 

La première chose que l'on construit puis fait fonctionner avec les dons et cotisations des fidèles qui ne roulent pas sur l'or est l'école. L'église viendra quand on sera capable d'en édifier une belle. L’enseignement est aussi patriotique. Il s'agit de désarmer le soupçon qu'une religiosité « étrangère » interdit de former de bons Américains et fiers de l’être. 


1861 : pendant la guerre de Sécession, on trouve des catholiques des deux côtés.


1865 : fondation du Ku Klux Klan.


1868 : dans la légende de l'Ouest américain, De Smet, âgé de 67 ans, est le seul blanc à être entré - et sorti - vivant du camp de Sitting Bull, le vainqueur de Custer lors de la fameuse bataille de la Little Big Horn en 1876. Le gouvernement et l'armée savent le prestige des robes noires et n’hésitent pas à demander leur aide pour tenter de ramener la paix dans les plaines.


1870 : création, par des jésuites, de l’université de Loyola à Chicago.


1874 : Thomas Nest, caricaturiste pour une revue politique, le Harpers Weekly, représente le parti démocrate en âne déguisé avec une peau de lion terrorisant tous les animaux sauf l’éléphant qui porte l’inspiration « le vote républicain ». Les origines de l'âne remonte en fait à l'élection de 1828 pendant laquelle Jackson, le candidat démocrate, est traité de « Jackass » (âne), insulte qu'il retourne à sa faveur en expliquant que l'âne est persévérant, loyal et capable de porter de lourdes charges. Ce qu'il fera puisqu'il sera élu.


1886 : Augustus Tolton, noir né dans l’esclavage, devient le premier prêtre Noir américain, après avoir été au séminaire à Rome, parce qu’aucun séminaire de son pays ne veut de lui…

1939 : Francis Spellman est nommé archevêque de New York. Surnommé le « pape américain », devenu cardinal en 1946, il devient une des grandes figures de l’Eglise catholique américaine pendant la Seconde guerre mondiale et la guerre froide. Son diocèse, devenu l’un des plus riches du monde, financera abondamment les secours aux popuations italisenne et européennes au fur et à mesure de l’avance des Alliés.  Il est aussi l’instigateur de la branche américaines de l’ordre de Malte, accessible aux grandes fortunes américaines et aux hauts gradés militaires et du renseignement. Les quatre premiers directeurs de la CIA ont été des chevaliers de l’ordre de Malte.


1960 : l’élection de J.F. Kennedy à la Maison-

Blanche signe le succès de l’ascension sociale d’une famille catholique irlandaise programmée pour réussir. Le père, Joseph, a étudié à Harvard et était devenu à 25 ans le plus jeune directeur de banque du pays. Avec Rose, il aura neuf enfants. 70% des Afro-Américains ont voté pour son J.F.K.


1965 : pour la première fois dans l'histoire, et pour une seule et longue journée, le pape Paul VI sera aux États-Unis, au siège des Nations Unies à New York, pour délivrer un discours mémorable à l'occasion du 20e anniversaire de la fondation de l'ONU.

À cette date, les États-Unis et le Vatican n’ont pas encore établis de relations diplomatiques officielles.


1984 : le premier nonce et le premier ambassadeur des États-Unis auprès du Vatican sont nommés.

2002 : le journal local le Boston Globe fait éclater le scandale de dizaines de prêtres de la ville qui ont sexuellement abusé de mineur(e)s. Le scandale se révèlera d’une ampleur effroyable : des centaines de prêtres impliqués, des dizaines de milliers de victimes, des milliards de dollars versés en « indemnités » pour les vies brisées…


2004 : défaite du catholique John Kerry contre George W. Bush. Ce dernier, habitué à parler de religion, a largement insisté, lors de la campagne, sur des enjeux « moraux » comme l'avortement et le mariage homosexuel, alors que Kerry a semblé plus réticent à aborder ces questions. Le candidat démocrate a même perdu le vote des catholiques (47 % contre 52 % pour Bush).


2005 : les démocrates adoptent une nouvelle stratégie, basée sur un renouvellement rhétorique et programmatique, mais aussi sur un rapprochement avec des groupes confessionnels progressistes. Dans ce contexte apparaissent des organisations fondées par de jeunes fidèles, comme Catholics United, en rupture avec le leadership jugé conservateur de l'Église, et désireux de recentrer le message religieux sur des enjeux de justice sociale.


2008 : Obama remporte l’élection avec 54% des voix catholiques. 


2009 : les groupes catholiques jouent un rôle de premier plan au moment où la Maison-Blanche introduit sa réforme du système de santé. En partenariat avec d'autres acteurs de la « Gauche religieuse », les militants catholiques organisent des manifestations de soutien à travers le pays, et parviennent à impliquer des centaines de communautés locales dans le mouvement en faveur d’ « Obamacare ».


2012 : la décision du Département de la santé d'obliger tous les employeurs à rembourser les moyens de contraception de leurs employées marque un retour en arrière, provoquant colère et ressentiment chez les catholiques américains, y compris les plus modérés.


2015 : l’encyclique Laudate Si’ du pape François est assez mal reçue aux Etats-Unis.


2016 : 55% des catholiques blancs votent pour Trump (90% des évangélistes blancs), le candidat républicain ; 67% des catholiques hispaniques votent pour Clinton.

Six juges de la Cour suprême sur neuf sont catholiques. Mais depuis sa création en 1789, la Cour suprême n’a compté que 13 juges catholiques (pour 91 protestants).


2020 : les juges de la Cour suprême ont validé les directives de l’administration Trump qui exemptent les employeurs de l’obligation de rembourser les moyens de contraception de leurs salariées, tel que cela était prévu dans la loi Obamacare.


(Source : Codex, oct 2020)