"Tel est le sens de la prophétie d’Agrippa d’Aubigné que le poète épingle en épigraphe des « Fleurs du mal » :
« Et que par les esprits le mal ressuscité
Infectera les mœurs de la postérité »
Infectera les mœurs de la postérité »
Le travail d’infection s’affirme en effet comme la seule ressource, le seul modèle, la seule communication spirituelle possible ; écrire, c’est l’insinuation active d’un venin, la circulation du poison, cette plaie qu’ouvre le poème. Le mal ressuscité.
Jules de Goncourt […] s’interdit délibérément de soigner une inflammation dangereuse, pour s’empêcher de « courir » au dehors, pour s’obliger à garder la chambre… pour écrire.
La maladie source de l’essentielle inquiétude."
(Patrice Wald-Laskowski)
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