« L’islam va retourner en Europe comme un conquérant et un vainqueur (…) Cette fois-ci, je maintiens que la conquête ne se fera pas par l’épée, mais grâce au prosélytisme et à l’idéologie ».
(Youssef al-Qaradawi, ci-contre, cofondateur des grandes structures officielles des Frères en Europe, grand théologien et jurisconsulte de référence, mentor de Tariq Ramadan et téléprédicateur vedette d’Al-Jazira)
Dès 1928, l’objectif immédiat de Hassan al-Banna est de réislamiser les sociétés arabes par le contrôle de l’éducation. Leur leitmotiv : « le savoir, c’est le pouvoir. »
Partout où ils s’implantent,
1) ils créent des écoles, des cliniques, des clubs sportifs, ils proposent des micro-crédits sans riba (intérêts) ;
2) ils font de l’entrisme politique et syndical.
Après le 11 septembre, une perquisition au domicile de la banque des Frères musulmans à Lugano, par la police suisse, a révélé un texte, intitulé Le Projet. Objectif : constituer un réseau mondial décentralisé, en infiltrant tous les secteurs de la vie sociale et politique en Occident.
Chaque Frère doit créer sa propre cellule en recrutant des disciples.
En attendant, pour ne pas effrayer, il faut cultiver le secret, tenir un discours apaisant, pratiquer l’entrisme et la dissimulation.
Les indésirables sont éliminés par la manipulation ou, si besoin par l’assassinat.
Al-Banna avait créé dès le début une « section spéciale » dont les membres prêtaient serment d’obéissance et de silence devant un coran et un revolver.
Leur devise : « La mort est un art. Le coran a ordonné d’aimer la mort plus que la vie. »
En 1936, les Ikhwan soutinrent tout d’abord la cause palestinienne et tissèrent dans ce contexte des liens avec les puissances de l’Axe et Amin al-Husseini, le grand mufti de Jérusalem. Celui-ci proche d’Al-Banna depuis la fin des années 1920, qui lui confie le secteur de la Palestine pour la confrérie, bénit les légions pronazies arabes et crée les divisions Waffen-SS Handzar (bosniaque) et Skanerberg (albanaise).
Condamné à mort pour crime de guerre par le tribunal de Nuremberg, le grand mufti est accueilli en héros en Egypte par les Frères. Depuis la banlieue du Caire, il confonde la Ligue arabe.
Le père de Tariq Ramadan, Saïd Ramadan, a fondé ses premières associations avec l’aide du banquier suisse de Hitler, François Genoud, puis avec l’argent du Pakistan et des monarchies du Golfe.
En Occident aujourd’hui, le Frères musulmans ont pignon sur rue. Leurs projets associatifs bénéficient de subventions. Alors qu’ils appellent les musulmans à se désassimiler au nom d’un « droit à la différence » dévoyé.
Ils veulent diffuser leur vision totalitaire de l’islam sous couvert de respect de la religion.
En France, l’IESH a été créé en collaboration avec les monarchies du golfe, pour former les futurs imams européens à la lumière de la doctrine d’Al-Banna et du salafisme.
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