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mardi 9 juin 2020

Xi Jinping

Marqué par la violente disgrâce qu’a connu son père, pendant les purges du Parti communiste de Mao, et par les violentes pressions, ostracisations et rééducations qu’il a lui-même subies enfant. 
Il n’est pas mû par un désir de vengeance, mais par une volonté de réparation, et veut tout faire pour être un bon Chinois du parti. 
Adolescent pendant la Révolution culturelle, il est exilé dans un petit village où il est traité comme un paria, corvéable à merci. Traumatisé. 
L’arrière-plan psychologique, c’est le syndrome de Stockholm : pour être sûr de ne plus jamais souffrir, il devient comme Mao. Un dictateur. 

Il va demander neuf fois la carte du PC avant de l’obtenir.   Dévoué, frotte-manche, il se fraye un chemin à travers les méandres du Parti. Se marie à la chanteuse de l’armée chinoise. Et en 2012, il devient n°1 du PC. 

En 2049, la Chine doit être la 1 ère puissance économique et militaire mondiale. C’est le « rêve chinois ». 
Ce rêve se construit contre l’Occident et ses agressions historiques. 
Il s'agit de retrouver la puissance de la Chine impériale. 
Les routes de la soie, ou comment tout le monde se laisse entuber en fournissant la vaseline.  Fort de ses immenses moyens financiers, la Chine s’attaque aux pays faibles et demande en échange le silence sur leur régime. Ça a commencé par le Sri Lanka. En Europe, la Grèce, la Hongrie, la Serbie... la France, qui se croyait fortiche.  L’Australie.

En moins d’un an, en 2017, ils ont installé une base militaire  de 10 000 hommes à Djibouti, un contingent deux fois plus gros que celui des Américains.
En quatre ans, ils ont construit une marine équivalente à celle de la France.
Ils ont militarisé des îles méridionales en mer de Chine, alors que le dictateur avait dit qu’il ne le ferait pas.

“... tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi.” 
(1ère lettre de saint Jean (4, 19, 4)

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