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dimanche 14 avril 2019

Louis-Ferdinand Céline (extraits d'entretiens)


Si je vais « m’inspirer » comme on dit, ce n’est certainement pas dans les lectures ! choses mortes ! mais dans des éléments vivants. J’ai piqué mes trilles dans le music-hall anglais (…) dans le rythme, la cadence, l’audace des corps et des gestes, dans la danse aussi dans la médecine aussi… dans l’anatomie » 
(septembre 1949)

« …Rabelais, il a raté son coup, il a pas réussi (…) C’est Amyot, le traducteur de Plutarque : il a eu beaucoup plus de succès que Rabelais. (…) La postérité d’Amyot, c’est tout Gallimard, tous ces petits romans émasculés. Des milliers par an. Mais, des romans comme ça, moi, j’en chie un à l’heure (…) Faudrait comprendre une fois pour toutes (…) que le français est une langue vulgaire (…)

La raison ! Faut être fou ! On peut rien faire comme ça, tout émasculé. Ils me font rire. Regardez ce qui les contrarie : on a jamais réussi à faire raisonnablement un enfant. Rien à faire, il faut un moment de délire pendant le coït. » 
(novembre 1958)

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