Le film d’un réalisateur fasciné par un monde qui le dépasse et qui veut pourtant se positionner comme un être supérieur.
Grosses ficelles (l’élocution d’Oppenheimer), arrogance de l'écriture (des dialogues en particulier, qui claquent sentencieusement sans se répondre vraiment, genre Asperger’ style), boursouflures formelles (espace et temps, avec un montage inutilement emberlificoté).
Comme le très apprécié critique Laurent Dandrieu, je regrette « les confusions temporelles où l’on se perd, les personnages multiples qu’on a négligé de nous présenter avec précision et des représentations (…) d’une lourdeur kilotonnique ».
Que ce film ait raflé les Oscars est déprimant…
Mais finalement chaque époque produit ses Oscars de pacotille (je me souviens de The English Patient en 1996, dont le sacre hollywoodien m’avait ouvert les yeux).
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