Saint Jacques, éminent apôtre

Il y a deux Jacques parmi les apôtres.

Jacques, qu'on appelle « le Mineur » fait partie des douze Apôtres choisis personnellement par Jésus.

Il est appelé « fils d'Alphée ». 

Son nom vient de l’hébreu « ya’aqob », qui signifie « que Dieu favorise ». 

Si on l’appelle « le Mineur », c'est pour le distinguer de l’autre Jacques, fils de Zébédée celui-là - qui a donné son nom à la basilique de Santiago de Compostela (saint-Jacques-de-Compostelle).

Il est de la tribu de Juda et cousin Jésus. 

Son frère Jude est aussi un apôtre.

On lui attribue la Lettre qui porte le nom de Jacques et est incluse dans le canon testamentaire. 

Les Actes des Apôtres souligne son rôle éminent dans l'Église de Jérusalem. 

Dans le Concile apostolique qui fut célébré après la mort de Jacques le Majeur, Jacques le Mineur affirma avec les autres que les païens pouvaient être accueillis dans l'Église sans avoir à se soumettre d'abord à la circoncision (Ac 15, 13). 

Saint Paul Il le nomme avant Pierre, le qualifiant de « colonne » de l'Église tout comme lui (Ga 2, 9).

Il lui attribue une apparition spécifique du Ressuscité (1 Co 15, 7), à l'occasion de sa venue à Jérusalem.

La tradition affirme qu’il ressemblait au Sauveur, et que les fidèles aimaient à regarder en lui une vivante image de leur Maître remonté dans le Ciel. 

C'est lui qui a instauré le sacrement des malades (extrême-onction). Dans son épître (5, 14-15) : « Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les anciens de l'Église, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné ». 

Il est tué en l’an 62, poussé du haut du mur du temple puis lapidé, alors âgé de 96 ans.

Brisé dans sa chute, le martyr trouve encore la force de se mettre à genoux et de prier Dieu pour ses bourreaux, en répétant la parole du Sauveur : "Seigneur, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font." Un foulon l’étendit mort d’un coup de levier sur la tête.