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vendredi 13 mars 2020

La police dans la "polis"

En 1667, l'édit de Saint-Germain, œuvre de Colbert, est l'acte fondateur du pouvoir policier.
Le lieutenant général de police va jouer un rôle de premier plan. 

Le développement urbain a engendré de nouveaux problèmes liés à l'insalubrité des rues, à l'approvisionnement des habitants et à la sécurité des personnes et des biens. 
La police est un nouveau mode de gouvernement des villes (politeia : règlement de la cité)

La Reynie entreprend de nettoyer Paris (taxe sur les boues), l’éclairer (une multitude de lanternes vont en faire la “Ville lumière”), s'attaquer au crime…
Il fait encercler par une compagnie de militaires la cour des Miracles, qui réunit plus de 30 000 marginaux entassés dans des abris de fortune. Il se présente avec un porte-voix et prie les occupants de déguerpir. Il ne leur sera fait aucun mal. Seuls les 12 derniers seront, dit-il, arrêtés et pendus. Fuite générale, les paralytiques retrouvent leurs jambes. Personne ne sera pendu ; une fois évacuée, la cour des Miracles est rasée.

C'est au XVIIIe siècle, à l'époque des Lumières, que la police prend une importance grandissante en France.

Sartine (de 1759 à 1774) crée les bains publics, une station d'épuration des eaux de la Seine, invente les lanternes à réverbère, tout en déjouant les intrigues de la cour et l'opposition du parlement de Paris, grâce à son réseau de renseignements.
Marie-Thérèse d'Autriche lui envoie un questionnaire sur le fonctionnement de la police parisienne. Catherine de Russie lui fait demander la collection de ses règlements. Les capitales européennes envient la police de Paris.

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