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lundi 17 juin 2019

Jules César

"Selon certains érudits, "Caesar" signifiait "éléphant" dans la langue des Maures, indigènes de l'Afrique du Nord. Sans doute, au temps des guerres puniques, un ancêtre de César (peut-être Sextus Julius Caesar, préteur en Sicile en 208 av. J.-C.) avait-il gagné ce sobriquet après avoir tué un éléphant de guerre de l'ennemi.
Caius Julius César naît le 13 juillet de l'an 100 av. J.-C. à Rome, dans une modeste demeure du quartier malfamé de la Suburra (…) à seize ans à peine, étant le seul membre masculin, le jeune Jules devint le chef de famille (…)

Pour freiner l'ambition des jeunes hommes politiques, la République prévoyait une carrière assez longue : on ne pouvait atteindre le consulat, la magistrature la plus importante, qu'après avoir franchi une série d'étapes, et pas avant l'âge de quarante ans (…)

Ce flair politique lui avait permis de stipuler un accord privé avec deux hommes très puissants : Pompée, qui venait d'imposer l'ordre romain en Orient, et Crassus, qui, une dizaine d'années auparavant, avait écrasé la révolte de Spartacus, et depuis quelques annes avait cumulé d'importante richesses. Par cet accord désinvolte, traditionnellement appelé le "premier triumvirat", les trois hommes arrivèrent à contrôler les leviers du pouvoir. César obtint ainsi le consulat pour l'année 59 (…)

Vercingétorix œuvra pour rendre la vie difficile aux occupants, avec une stratégie de terre brûlée. A un moment donné, César effectua une retraite stratégique, dupant les Gaulois qui furent tués par les mercenaires germaniques à la solde de César. Vercingétorix fut obligé de se retirer dans la citadelle d'Alésia (…) Le bilan de la victoire fut exceptionnel : on parlait d'un million de morts et autant de prisonniers destinés au marché des esclaves (…)

Pendant ce temps, Pompée tentait d'empêcher César d'obtenir un nouveau consulat. César demanda un Sénat une prolongation de son commandement en Gaule, qui fut rejetée. Parti de Gaule avec ses légions, il marcha à la conquête de l'Italie. Passant la petite rivière du Rubicon, il conquit la ville d'Ariminum (Rimini) et marcha sur Rome (…)

Pour souligner l'importance de ses décisions, il lui arrivait de s'exprimer en grec, comme quand, lors du passage du Rubicon en 49, citant un vers du poète comique Ménandre, il dit : "Anerriphtô kybos" ("Qu'on jette le sort"), c'est-à-dire "tentons notre chance". Suétone reporte la traduction latine alea iacta est, qui signifie "le sort en est jeté", mais le texte doit être sans doute corrigé : alea iacta esto correspond exactement à la phrase grecque.  L'usage du grec n'était pas inhabituel pour un aristocrate romain ayant reçu une éducation bilingue. D'ailleurs, César utilisa le grec même lors de ses ultimes instants, au moment de son assassinat aux ides de mars de 44. l'un des chefs du groupe des conjurés était Marcu Brutus, pour lequel César avait beaucoup d'affection (il avait eu une liaison avec sa mère Servilia, lorsque Brutus avait plus ou moins vingt ans). Quand ce fut le tour de Brutus de le frapper avec son arme, César lui aurait dit "Kài sy, téknon ?" - "Toi aussi, mon fils !"

Il avait à ses côtés son arrière-petit-fils, le jeune Octave. En 45, il célébra un nouveau triomphe. La reine Cléopâtre l'avait rejoint ; elle venait d'avoir un bébé, certains pensaient que son père était César (…)

En 44, César était Consul pour la cinquième fois, et dictateur perpétuel (…) Mais si le peuple et les soldats applaudissaient son succès, un groupe de sénateurs conspirait contre lui (…) 

A la différence du dictateur Sylla, le dictateur César cherchait le consensus universel et préférait la clémence à la violence.

(…) les conspirateurs tuèrent le dictateur lors d'une réunion du Sénat, qui ce jour-là se tenait dans la curie de Pompée.

(…) ce fut au nom de César  que se réclamèrent les nouveaux protagonistes de l'histoire de Rome, Marc-Antoine et le jeune Octave : ce dernier, adopté par César, faisait valoir sa position d'héritier légitime. Aucun des assassins de César ne survécut plus de trois ans ; ils moururent tous de mort violente au début de la dernière guerre civile, dont le vainqueur, en 30 av. J-C, fut Octave (…) Celui-ci prit le nom d'Auguste et devint le premier empereur de Rome."

(Giusto Traina, Glénat/Fayard)

1 commentaire:

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