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dimanche 14 mars 2021

La Légion étrangère

Elle est fondée en 1831 par Louis-Philippe.

Le premier REC (Régiment Étranger de Cavalerie) est fondé en 1921 avec des soldats et des officiers issus des armées russes blanches.


Dans les années 80, la Légion voit affluer les soldats britanniques, limogés de l'armée après la guerre des Malouines ; dans les années 90, des soldats perdus de l’ex-Union soviétique.


La légion étrangère est une troupe combattante d’élite de l'armée française, qui compte plus de 9000 volontaires étrangers ou Français recrutés sous une nationalité d’emprunt. 


En effet pour augmenter la proportion de francophones, on admet les candidats français à qui la Légion fournit une « identité déclarée » et une nationalité de substitution. 

Tant que le légionnaire respecte son propre anonymat, la Légion le protège. Il y a quelques années, l’un d’eux, recherché pour un casse, a quitté le régiment entre deux gendarmes : il avait donné son nom d'emprunt à sa mère, qui l’a naïvement fourni aux enquêteurs.

Certains ont des problèmes de drogue. Beaucoup viennent de famille chaotique, quand nombre de leurs 450 officiers, issus de Saint-Cyr, incarne à la perfection la famille militaire classique, catho et nombreuse.

La légion est l'école de la deuxième chance, voire de la troisième : on peut s'y engager jusqu'à 40 ans, quand la limite est de 29 ans pour l'armée de terre.

Elle offre une nouvelle vie, parfois une nouvelle identité à quiconque veut repartir de zéro après un accident de parcours. Certes, le temps où l'on venait purger son passé criminel est révolu. Si il y a des légionnaires en délicatesse avec la justice, c'est plutôt pour une faillite, des embrouilles avec le fisc… ou avec une ex-épouse. 


On était moins regardant quand on envoyait des gens mourir en Indochine.

Entre 1945 et la chute de Dien-Bien-Phu, plus de 10 000 légionnaires sont morts dans les rizières indochinoise. Une proportion notable de ceux qui se sont fait trouer la peau pour défendre l'empire français était des anciens de la Wehrmacht, parfois de la SS.


La légion vérifie la véracité des histoires racontées par les candidats. L'objectif étant évidemment de ne pas recruter des ennemis, d'autant que c'est aux légionnaires qu'incombe la sécurité de nos installations militaires extérieures. Le scénario catastrophe des cadres de l'institution, c'est un légionnaire qui retourne son arme contre ses camarades. Cela s'est produit notamment entre les deux guerres mondiales, avec des Allemands.


Après 5 ans d’engagement, les légionnaires peuvent demander leur naturalisation, après avoir obtenu un certificat de bonne conduite, mais seule une minorité le fait.


En s'engageant, chacun accepte par avance le « sacrifice suprême », expression qui figure noir sur blanc dans le contrat de tous les militaires.

Tous les légionnaires apprennent par cœur le code d'honneur dont le septième et dernier article est : « Au combat, tu agis sans passion et sans haine, tu respectes les ennemis vaincus, tu n'abandonnes jamais ni tes morts, ni tes blessés, ni tes armes. »

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