"La
plume de Musil, c’est un sismographe enregistrant les soubresauts d’une pensée
qui ne connaît pas le repos.
… une
pensée qui a trouvé dans la fiction le seul mode selon lequel elle puisse
librement s’exercer, sans jamais vouloir rien oublier d’elle-même, de sa
puissance conceptuelle, représentative, associative, acharnée à cerner
« quels échanges se font entre le dedans et le dehors », oscillant
des conceptions du monde à la chaleur des corps, de la conviction des paroles à
leur égarement, de l’éparpillement du visible à sa concentration."
(Raymond Bellour)
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