Le Maroc, le christianisme et l'étranger

L'Evangile est arrivé au Maroc par l'Espagne romaine ou par Simon de Cyrène, qui aurait été le premier chrétien africain.

(…) les premières communautés dès la fin du IIè siècle, dans ce qui s'appelait alors la Maurétanie.

Au XIIè siècle, les premiers franciscains envoyés par François d'Assise hors de l'Europe s'installent au Maroc. Pensant venir pour convertir, ils finissent la tête tranchée. Le sultan avait pourtant prévenu.

Pays qui n'a jamais été envahi par les Ottomans.

A la fin du XIXè siècle, il demeure fermé aux étrangers. Charles de Foucauld se fait passer pour juif.

Avec les protectorats français et espagnol, en 1912, arrivent de nouveaux chrétiens : des militaires et des colons.

Le christianisme s'est vite répandu chez les Berbères autochtones et les habitants d'origine romaine.

En 2013, le roi Mohamed VI ouvre une grande vague de régularisation des étrangers, une première dans l'histoire du Maroc (…) Si ces régularisations ne correspondent qu'à environ 0,3% de la population, qui compte 38 millions de Marocains, le royaume a fait un acte courageux en devant le seul pays dit "du Sud" a régulariser des personnes migrantes.

Les jeunes Marocains ont toujours prisé les universités et écoles françaises, où ils sont encore le premier contingent, bien devant les Chinois (…) dans les années 1980, une inscription suffisait (…) La décision, en avril 2019, d'augmenter massivement le coût des études pour les élèves étrangers en France a déjà provoqué une chute de 10% des inscriptions de Marocains.

(…) le Maroc fait toujours face à ce qu'on appelle la fuite des cerveaux : chaque année, 600 ingénieurs partent.

(extraits d'articles parus dans La Vie des 11/07, 18/07)