Nombre total de pages vues

dimanche 14 janvier 2024

Deux films actuels, deux inepties idéologisées

Mes parents commencent à regarder un western, je continue d’abord à lire. Puis, assez vite, je me rends compte qu’il y a Nicolas Cage. Ça s’appelle Butcher’s Crossing, et c’est sorti l’année dernière. 

C’est l’histoire d’un jeune étudiant d’Harvard qui a décidé de tout quitter pour partir à l’aventure. Dans une petite ville du Kansas, il rencontre Miller (Nicolas Cage), un chasseur de bisons et s’embarque avec lui et deux autres gars dans les montagnes du Colorado : Miller dit avoir repéré un coin, connu uniquement par les Indiens, où se baladent d’immenses troupeaux. 

J’ai cru que ça allait être bien, j’aime bien les films d’aventure, donc j’ai arrêté de lire.


Et puis, peu peu, j’ai déchanté. 

J’ai d’abord trouvé le montage étrange, limite débile.

Puis le personnage du jeune a commencé à m’agacer avec sa passivité, son physique de roux mou (un certain Fred Hechinger). 

J'ai attendu l'attaque des Indiens… en vain.

Miller (Cage, un « boomer » pour incarner les méchants white men) abat les bisons les uns après les autres, sans que le troupeau ne bronche. 

Et puis l’hubris de Cage qui veut toujours plus de peaux (on ne sait pas pourquoi, mais bon c’est dicté par l’idéologie woke de ce western de notre temps) va les coincer pendant l’hiver. On va s’ennuyer avec eux. 

Finalement le printemps arrive, ils repartent. Dans une pente, un essieu se pète, la cariole culbute dans un ravin avec son conducteur (un vieux, qui radotait des trucs religieux, bref un déjà mort) et sa cargaison. 

Et quand ils retournent à Butcher’s Crossing, le marché de la fourrure de bisons s’est effondré. C’est ballot et furieusement start-up nation. 

Un des marchands qui avait tenté de dissuader le jeune blanc-bec de partir dans cette expédition lui demande :

- Ça en valait le coup ?

- J’ai vu ce que je voulais voir, monsieur 

-La jeunesse… vous pensez toujours qu’il y a quelque chose à découvrir. Ça ne vous suffit pas, un emploi et travailler, il vous faut quelque chose de plus grand. »

Et le jeune de partir dans un rire à la limite des pleurs… 

Après cette scène, j’ai arrêté , même s’il ne restait que quelques minutes. Trop insupportable. 


Bref, un western de la génération Z : mou, déprimant, mal fichu, politiquement correct (ecolo/indigeno/pasboulo)


Ensuite, je me dis bon, je vais regarder un documentaire que j’avais mis dans mes favoris depuis un moment : « Vigo, Renoir et Grémillon, les éclaireurs de l’ombre ». Je regarde surtout à cause de Gremillon dont j’ai récemment découvert le génie. 

Très vite je me rends compte que là aussi, c’est un documentaire de cette génération d'endoctrinés : ça parle en fait des Noirs dans le cinéma français des années 30. Des effets délétères de la transdisciplinarité idéologisée imposée dans l'éducation nationale.

Là aussi, c’est mou et déprimé. Et le niveau, malgré une prétention intellectuelle, est médiocre et confus. 

J’ai tenu 10 minutes…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire