Paradoxalement, les athées et agnostiques de notre pays laïc se rassemblent autour du totem de la Shoah pour encenser ce film, qui intègre le tabou de la représentation (comme les pires intégristes iconoclastes) et pervertit l'aspiration vitale au sacré en une obsession insensée et mortifère du rituel.
La quête du héros est postmoderne : individualiste, obsessionnelle, autiste, glaciale.
La quête du héros est postmoderne : individualiste, obsessionnelle, autiste, glaciale.
Imaginons deux secondes qu'on ait la même histoire avec un déporté rom catholique qui ne pense qu'à faire bénir son fils mort...
"Laisse les morts ensevelir leurs morts" a dit Jésus. La seule remarque intéressante du film est d'ailleurs quand le "héros" dit à un autre Sonderkommando qu'ils sont morts, déjà.
Le fils de Saul est un produit haut de gamme de la culture de mort.
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