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mardi 24 novembre 2015

Le massacre de la Saint-Barthélemy

Sur la Saint-Barthélémy, nous n’avons que des sources partielles ou partiales. 

Ça commence en août 1572 à Paris. Canicule.

La catholique Marguerite de Navarre (la future « reine Margot »), sœur du roi Charles IX, s’est mariée avec un prince protestant une semaine avant, pour sceller, deux ans après la paix de Saint-Germain-en-Laye, la réconciliation entre protestants et catholiques. Cette paix avait garanti la liberté de conscience et de culte pour les protestants.

Mais les Parisiens sont contre ce mariage. Ils ne supportent pas tous ces huguenots (luthériens) venus le célébrer.

Et les Réformés des Pays-Bas s’étaient révoltés contre l’Espagne très catholique, avec à sa tête Philippe II. Les partisans de l’Espagne en France ont dû être sommés d’intervenir.

La Reine Mère – Catherine de Médicis – enjoint le duc de Guise de faire preuve de modération.

Entre 1h et 4 h du matin, les miliciens se répandent dans les rues. La première victime est l’amiral de Coligny, chef militaire des Huguenots et membre du Conseil du Roi.

Il y en aura 3000 autres cette nuit. La Seine rougie charrie des cadavres mutilés.

Pendant les semaines suivantes, les massacres s'étendent dans les villes de province.

mercredi 18 novembre 2015

Isaïe, chapitre 33 - Le salut attendu



Malheur à toi qui détruis et n'es pas détruit, qui es traître alors qu'on ne te trahit pas; quand tu auras fini de détruire, tu seras détruit, quand tu auras terminé tes trahisons, on te trahira.

Yahvé, fais-nous grâce, en toi nous espérons. Sois notre bras chaque matin, et aussi notre salut au temps de la détresse.

Au bruit du tumulte les peuples s'enfuient, lorsque tu te lèves les nations se dispersent.

On amasse chez vous le butin comme amasse le criquet, on se rue sur lui comme une ruée de sauterelles.

Yahvé est exalté car il trône là-haut, il comble Sion de droit et de justice.

Et ce sera la sécurité pour tes jours : sagesse et connaissance sont les richesses qui sauvent, la crainte de Yahvé, tel est son trésor.

Voici qu'Ariel pousse des cris dans les rues, les messagers de paix pleurent amèrement.

Les routes sont désolées, plus de passants sur les chemins, on a rompu l'alliance, méprisé les témoins, on n'a tenu compte de personne.

Endeuillée, la terre languit. Couvert de honte, le Liban se dessèche, Saron est devenue comme la steppe, Bashân et le Carmel frémissent.

Maintenant je me lève, dit Yahvé, maintenant je me dresse, maintenant je m'élève.

Vous concevez du foin, vous enfantez de la paille, mon souffle, comme un feu, vous dévorera.

Les peuples seront consumés comme par la chaux, épines coupées, ils seront brûlés au feu.

Écoutez, vous qui êtes loin, ce que j'ai fait, sachez, vous qui êtes proches, quelle est ma puissance.

Les pécheurs ont été terrifiés à Sion, un tremblement a saisi les impies. Qui de nous tiendra devant un feu dévorant ? qui de nous tiendra devant des brasiers éternels ?

Celui qui se conduit avec justice et parle loyalement, qui refuse un gain extorqué et repousse de la main le pot-de-vin, qui se bouche les oreilles pour ne pas entendre les propos sanguinaires, et ferme les yeux pour ne pas voir le mal,
celui-là habitera dans les hauteurs, les roches escarpées seront son refuge, on lui donnera du pain, l'eau ne lui manquera pas.

Tes yeux contempleront le roi dans sa beauté, ils verront un pays qui s'étend au loin.

Ton cœur méditera ses frayeurs : " Où est celui qui comptait ? où est celui qui pesait ? où est celui qui comptait les tours ? "

Tu ne verras plus le peuple insolent, le peuple au langage incompréhensible, à la langue barbare et dénuée de sens.

Contemple Sion, cité de nos fêtes, que tes yeux voient Jérusalem, résidence sûre, tente qu'on ne déplacera pas, dont on n'arrachera jamais les piquets, dont les cordes ne seront jamais rompues.

Mais c'est là que Yahvé nous montre sa puissance, comme un lieu de fleuves et de canaux très larges où ne vogueront pas les bateaux à rame, que ne traverseront pas les grands vaisseaux.

Car Yahvé nous juge et Yahvé nous régente, Yahvé est notre roi, c'est lui notre sauveur.

Tes cordages ont lâché, ils ne maintiennent plus le mât, ils ne hissent plus le signal. Alors on s'est partagé un énorme butin, les boiteux se sont livrés au pillage.

Aucun habitant ne dira plus : " Je suis malade ", le peuple qui y demeure verra sa faute remise.