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vendredi 31 juillet 2015

La mafia

La mafia sicilienne trouve ses origines dans les milices de défense de  l'île contre ses divers envahisseurs au fil des siècles.

Elle s'est nourrie et développée sur le chaos qui régnait après la libération de la Sicile par les Alliés à la fin de la seconde guerre mondiale

La mafia - notamment le docteur Michele Navarra (ci-contre) à Corleone, qui mourra criblé de 96 balles - 
- a mis la main sur des arsenaux militaires,  
- a occupé les sièges vides dans les mairies (ex-fascistes), 
- s'est alliée à l'Eglise et a soutenu le parti démocrate-chrétien face à l'ennemi communiste, 
- s'est mise au service des grand propriétaires terriens qui voulaient faire cesser les mouvements paysans.

C'est dans une clouterie que la que Cosa Nostra torturait et exécutait ses victimes, avant de le jeter dans de l'acide. 

La ’Ndrangheta, la mafia calabraise, est devenue la plus riche et la plus puissante organisation criminelle d’Italie, devant la Camorra.En 2007, elle a gagné 44 milliards d’€, ce qui représente près de 3 % du PIB de l’Italie.

Les Etats-Unis sont le pays où le trafic de drogues est le plus florissant.

Que Dieu protège notre bon pape François qui a excommunié tous les mafieux.

mardi 7 juillet 2015

L'immigration en France : quelques données

La France compte 5,8 millions d'immigrés (8,8% de la population).

Un immigré est une personne née de nationalité étrangère à l'étranger et résidant en France.
Cette définition de l'INSEE inclut donc les naturalisés.
Je suis donc un immigré.
D'ailleurs en Ile-de-France, une personne sur deux est immigrée ou descendante directe d'immigrés (75% en Seine-Saint-Denis).

Depuis 2004, le rythme d'augmentation des entrées d'immigrés en France (+1,6% par an) est dans la moyenne des 34 membres de l'OCDE.

En 2012, la France a accueilli 230 000 émigrés légaux.
Bien moins que l'Allemagne (400 000), pays de vieux. 
Un peu moins que le Royaume-Uni (286 000), pays d'insulaires.

Ça fait une augmentation nette de 90 000 immigrés par an (si on retranche ceux qui repartent chez eux et ceux qui meurent).

Ce sont pour moitié des Européens (en augmentation depuis l'entrée de nouveaux pays dans l'UE au début du siècle et la crise de certains pays méditerranéens) : Portugal, Royaume-Uni, Espagne…
Les musulmans représentent 8%.

La majorité relève du regroupement familial. 
Ensuite, c'est les étudiants. 
Enfin le motif économique (travail).

La France enregistre (en 2013) deux fois moins de demandes d'asile que l'Allemagne, et moins que la Suède. 
Elle a accordé sa protection à 17% (contre plus d'un sur deux en Suède), soit 12 000 personnes.

S'il y a un problème en terme de nombre d'entrées, il ne date pas des années récentes.
Et le vrai problème est l'afflux de clandestins… et la générosité de l'Etat à leur endroit : l'Aide médicale d'Etat procure des soins à environ 250 000 étrangers en situation irrégulière ! 
Il faudrait arrêter ça.
On économiserait environ 800 000 millions d'€ par an.

Le nombre d'expulsion est d'environ 22 000 personnes par an.

(Source : Enquête Pèlerin, avril 2015).

Nos dirigeants impuissants feraient bien de s'inspirer du Président équatorien…

Rafael Correa, président de l'Equateur depuis janvier 2007 : ancien scout et leader catholique, doctorat en économie de l'Université de l'Illinois aux Etats-Unis, enseignant universitaire, ministre de l'Economie…

En 2010, l'Equateur a renégocié à son profit les contrats avec les entreprises pétrolières étrangères.

La perception des impôts s'est améliorée sans pour autant engendrer la création de nouvelles taxes. Les trois gouvernements précédents avaient collecté à peine 22 milliards de $ entre 2000 et 2006, contre plus de 74 milliards en 8 ans pour le gouvernement actuel.

Le gouvernement Correa a renégocié sa dette externe.

Il a consacré 11% de son PIB à l'investissement public : il y a eu 7 fois plus d'investissements en 2014 qu'en 2006 (infrastructures routières et aéroportuaires…)

L'Equateur est le pays d'Amérique latine qui a le plus investi dans l'enseignement supérieur (2 fois plus qu'en 2006).

Le PIB du pays a augmenté en moyenne de 4,3% entre 2007 et 2014 (comparé aux 3,2% de l'Amérique latine).

Le % de pauvres est en baisse constante. Un million d'Equatoriens sont sortis de la pauvreté depuis l'élection de Correa.

(Source : Choisir, juin 2015)